Mis à jour le 23 décembre, 11h42 (GMT+8) : Pertinence améliorée.
Un anime assez méconnu, qui a échappé à l’attention des grands noms du secteur tout en ayant une petite base de fans pour le soutenir, pourrait bien être l’un des meilleurs de tous les temps.
Ya Boy Kongming ! (Paripi Koumei) raconte l’histoire de Zhuge Kongming — oui, celui des Trois Royaumes — qui se retrouve réincarné dans le Japon moderne. Avec toutes ses compétences et ses connaissances intactes, il entre en scène, mais pas en tant que stratège militaire pour une armée ennuyeuse ou un seigneur de guerre.
Non, il consacre ses efforts à aider une jeune fille inconnue, Eiko Tsukimi, à réaliser son rêve : se produire devant un large public.
Une histoire accessible avec des personnages attachants malgré une prémisse audacieuse
Alors que le concept peut sembler familier à quiconque a visionné un anime isekai — bien qu’il soit toujours un peu surprenant — c’est l’objectif relatable d’Eiko qui donne tout son sens à l’histoire.
Elle aspire à chanter et à se produire devant une grande foule. Elle est sur le point d’abandonner, car ce rêve semble hors de portée. Ne souhaitons-nous pas tous qu’une petite intervention divine — ou l’aide d’un des plus grands stratèges de l’histoire — puisse nous aider à réaliser nos aspirations ?
L’objectif final est quelque chose avec lequel nous pouvons tous facilement nous identifier. Même si certaines actions de Koumei frôlent l’omnipotence, soyons réalistes — nos rêves éveillés sont encore plus fous que cela. Si un anime shonen peut désigner quelqu’un comme étant l’élu, Ya Boy Kongming ! s’inscrit exactement dans cette lignée.
Soutenir la montée d’Eiko vers la célébrité est gratifiant, épaulé par Koumei
Dans une saison où les candidates au titre de meilleure fille sont moins nombreuses, Eiko serait la grande favorite. Elle est douce, talentueuse et, surtout, elle comprend qu’elle ne peut pas tout accomplir seule.
Regarder Koumei élaborer des plans et utiliser des stratégies absurdement drôles de son expérience militaire pour propulser Eiko sous les projecteurs est un vrai régal. Plusieurs d’entre elles, déjà embellies par l’histoire des Trois Royaumes, sont portées à un niveau supérieur dans un contexte moderne.
Cependant, tout cela ne signifie rien si Eiko n’a pas le talent pour l’accompagner. Malgré son jeune âge, Eiko sait ce qu’elle fait de mieux : chanter avec passion. Ce mélange précoce de cœur et de compétence rend chaque chanson plaisante à écouter pour son public et pour nous, les spectateurs. Tout fonctionne : cet acte d’équilibre, qui pourrait facilement sombrer dans la folie, est toujours guidé par Eiko.
Des bandes sonores entraînantes
Écoutez le générique d’ouverture. Essayez de ne pas vous laisser emporter et de remuer la tête, voire tout votre corps, au rythme entraînant.
Bien qu’Eiko soit l’étoile du spectacle et celle qui se produit le plus, de nombreux artistes talentueux et des morceaux mémorables naissent de cette série. Pour de nombreux fans, l’épisode six sera un moment fort, avec une bataille de rap inattendue accompagnée d’une traduction remarquable que personne ne jalousera.
Ce qui est encore plus important, c’est que durant cet épisode, nous réalisons que la série ne se limite pas à Eiko : elle aborde cette douleur universelle qui persiste lorsque l’on laisse quelque chose que l’on aime derrière soi. Et pour chacun des épisodes de 30 minutes de Ya Boy Kongming !, vous pouvez vous laisser emporter, fredonner, chanter et danser au rythme de leurs rêves les plus fous.
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